Dernièrement, je parlais avec un pasteur à propos de nos horaires chargées. Lui comme moi-même sommes occupés à plusieurs niveaux. Personnellement, je suis impliqué dans 3 travails différents, et dans différents projets. Tout ça compter la vie familiale, le besoin de prendre soin moi-même physiquement, moralement et spirituellement. Sans oublier non plus les surprises de la vie.
Dans notre conversation mon collègue pasteur, m’a cité ce verset de Proverbes 12;27 : ‘’ Le paresseux ne rôtit pas son gibier; Mais le précieux trésor d'un homme, c'est l'activité.’’ J’avais souvent entendu ce verset, mais cette fois selon l’explication qu’il m’en donnait, cela a attiré mon attention sur une interprétation inconnue jusque-là. Cette interprétation, me faisait réaliser que d’être actif et d’avoir le privilège de faire quelque chose est un trésor. Une autre version dit que le précieux trésor d’un homme c’est son activité ! C’est comme si Dieu nous donne comme cadeau, comme trésor de l’activité. L’homme n’avait-il pas déjà en Eden, une mission et des responsabilités données par Dieu? Comme prendre soin du jardin par exemple.
Combien d’hommes tombent en dépression parce qu’ils n’ont pas de buts, de rêves, d’activités. Cependant quand ils ont , un travail, des activités qu’ils aiment, ils s’épanouissent et son heureux. Ils ont trouvé un trésor. C’est leur activité.
Pour certains hommes, leur activités ou trésors sont leurs loisirs comme la pêche, la chasse, le sport, les clubs sociaux et autres.
Cela m’a finalement amené cette triste réflexion :
- Combien d’hommes ne sont pas impliqués dans l’église de Dieu ?
- Combien d’hommes n’ont pas comme trésor l’église et l’œuvre de Dieu ?
- Avons-nous mis en place une église qui n’interpelle pas les hommes à être actifs? À ce qu’il puisse faire de l’activité de l’église leur trésor ?
Quand nous regardons aux personnes impliquées dans l’église de Dieu, bien souvent nous nous retrouvons avec beaucoup plus de femmes impliquées que d’hommes. Je remercie le Seigneur pour ces femmes de Dieu.
En même temps, je me pose et je nous pose cette question : Pourrions-nous faire les choses différemment, afin que le trésor de l’activité des hommes soit l’œuvre de Dieu?