Il arrive à bien des personnes de connaître le choc culturel et d’adaptation chaque fois qu’on change de milieu. Cela se manifeste par une expérience de stress et de désorientation que connaît toute personne appelée à vivre dans une nouvelle culture. Cette crise n’épargne personne et se manifeste aussi dans la vie des enfants de Dieu.
Le changement de milieu fait perdre certaines repères et indices de base du milieu d’origine afin de d’adapter aux nouvelles réalités du milieu d’accueil.
Nul n’est censé ignorer que la culture régit chaque aspect de nos vies. Et la culture canadienne présente bien des divergences avec la culture d’autres coins du monde à l’instar de la République démocratique du Congo d’où je viens.
L’Eglise aussi n’est pas épargnée par l’influence culturelle. Elle est d’une manière et d’une autre influencée par les réalités de l’endroit où elle se situe. Certaines choses acceptées dans les églises occidentales sont vues d’un mauvais œil dans d’autres pays du monde.
En ma qualité d’enfant de Dieu et de plus de pasteur, je n’ai pas pu échapper au choc culturel lors de mon installation au Canada. Cela m’a poussé à prendre un temps de replis et d’observation afin de créer un équilibre entre les deux cultures.
Au début ma nouvelle culture était un terrain inconnu mais qui m’est devenu familier avec le temps.
Certes l’adaptation est graduelle et exige du temps et de la patience. Avec le temps, on comprend la nouvelle culture sans la juger. Elle prend toujours du temps pour atteindre l’aisance biculturelle dans la nouvelle culture d’accueil par rapport à la culture d’origine.
Il y a toujours des défis à relever devant ce choc culturel. Il est à cet effet recommandé ce qui suit:
- Se baser toujours sur la Bible au détriment des réalités culturelles;
- Accepter humblement la culture des autres malgré la divergence constatée avec sa culture d’origine;
- Se socialiser avec les nouveaux frères et sœurs chrétiens qu’on rencontre dans le pays d’accueil;
- Éviter l’isolement en s’impliquant selon la grâce de Dieu dans sa nouvelle Communauté ainsi qu’aux activités de l’Eglise;
- Développer sa curiosité en cherchant à découvrir sur la culture des autres;
- Être tolérant, patient, ouvert d’esprit et flexible;
- Éviter les jugements trop hâtifs;
Pour conclure, l’adaptation au changement est un processus progressif qui ne se réalise pas du jour au lendemain. Elle nécessite des ajustements des comportements de tous les jours ainsi que l’apprentissage des nouvelles notions culturelles.